J’ai été diagnostiquée asthmatique sévère en 2009 suite à une grosse crise d’asthme et 3 semaines
d’hospitalisation. Les symptômes étaient une toux chronique et invalidante car cela perturbait mon
sommeil, et un essoufflement de plus en plus important.
L’asthme est survenu de façon très brutale, 1 an après la ménopause, il s’agit d’un asthme tardif, à
composante allergique et en lien avec une polypose naso-sinusienne diagnostiquée en 1989.
Plusieurs années compliquées ont suivi, cures de cortisone, antibiotiques, aérosols plusieurs fois par
an, malgré la vigilance des pneumologues du CHU où j’avais été hospitalisée.
2018 a marqué un tournant. La pneumologue qui me suivait, m’a adressée à une de ses confrères,
spécialisée dans l’asthme. Cette dernière a refait un bilan complet, m’a aidée à accepter cette
maladie et m’a expliqué comment gérer mes exacerbations en adaptant moi-même le traitement.
Elle m’a aussi prescrit des séances de rééducation à l’effort, que je fais l’hiver, lorsqu’il fait trop froid
pour marcher ou faire du sport à un rythme soutenu.
Cette approche a été déterminante, j’ai gagné en autonomie et en responsabilité, grâce à son suivi,
ses conseils, et son empathie. Je ne la vois maintenant plus qu’une fois par an.
Je précise que je fais aussi des cures thermales depuis 2011 et au terme des 4 premières cures, j’ai
senti une petite amélioration.
Je n’ai pas repris de cortisone, ni d’antibiotiques, pour les problèmes respiratoires depuis mai 2019.
Je gère mes exacerbations (2 à 3 fois par an) en augmentant mes corticoïdes inhalés sur au moins 2
semaines puis je diminue très progressivement.
La maladie est toujours là, je sais qu’elle peut ressurgir et je reste vigilante mais je profite
actuellement d’un confort de vie nettement meilleur qu’il y a quelques années.